Le Château de la Rolandière, situé dans la vallée de la Loire, possède une histoire riche et fascinante remontant à plusieurs siècles.

Les premières traces du Château de la Rolandière remontent au Moyen Âge, où il était une simple forteresse médiévale destinée à défendre les terres environnantes. Au fil du temps, le château a été agrandi et transformé, reflétant les évolutions architecturales et les goûts des différentes époques.

La famille de Sassay, d’origine noble, acquit le domaine de la Rolandière au cours du XVIIe siècle, époque où le château connut de nombreuses transformations pour devenir une demeure de prestige. Les de Sassay, reconnus pour leur influence et leur engagement dans les affaires de la région, ont marqué l’histoire du domaine par leur présence et leur contribution à son développement.

Sous leur direction, la Rolandière devint un lieu de rassemblement pour la noblesse locale, où les fêtes somptueuses et les événements mondains étaient monnaie courante. Les jardins furent redessinés dans le style à la française, ajoutant à la beauté et à l’élégance de la propriété.

Au début du XIXe siècle, la famille Wolf, d’origine alsacienne, fit l’acquisition du Château de la Rolandière, situé dans la vallée de la Loire en France. Les Wolf étaient des industriels prospères, impliqués dans le commerce et la fabrication de textiles. En achetant le château, ils aspiraient à établir leur résidence principale et à y créer un domaine agricole florissant.

Sous la direction de la famille Wolf, le château fut restauré et transformé en une demeure somptueuse, reflétant leur goût pour l’élégance et le raffinement. Les jardins furent redessinés dans un style à la française, ajoutant à la beauté de la propriété.

Edmond Wolff, fut maire de la commune de Trogues au XIXème siècle, directeur de l’école de médecine de Tours. Il épousa La fille de Mathurin Martin, notaire et maire de Ste Maure de Touraine.

Ils eurent un fils Jean Wolff, à l’âge de 27 ans pour son père et 22 ans pour sa mère. A l’âge de deux ans, ses deux parents décèdent de la tuberculose. Il est élevé par sa grand-mère maternelle à Châtellerault. Après des études au séminaire, il devient prêtre en 1928. Il est envoyé à Madagascar en 1931 et devient archevêque à Diégo-Suarez après la seconde guerre mondiale. Il décède en 1990 dans la région où il revient pour sa retraite.

Dans les années 70, le domaine est racheté par le syndicat Général des Personnels Non Enseignants de l’Education Nationale, qui en font un camping et un centre de vacances pour leurs adhérents.

Puis il est racheté en 2002 par des propriétaires privés qui développent une activité touristique.

Fin 2023, Fabienne et Philippe Marmin, ont pour objectif de continuer l’histoire de ce domaine en le respectant et en perpétuant cet héritage historique. Nous avons à cœur de le faire partager aux voyageurs des temps modernes afin qu’ils profitent de tout son charme, de sa tranquillité et de son authenticité.