Le Château de la Rolandière, situé dans la vallée de la Loire, possède une histoire riche et fascinante remontant à plusieurs siècles.

Les premières traces du Château de la Rolandière remontent au Moyen Âge, où il était une simple forteresse médiévale destinée à défendre les terres environnantes. Au fil du temps, le château a été agrandi et transformé, reflétant les évolutions architecturales et les goûts des différentes époques.

Ce fief a appartenu à :

  • André le Roy, écuyer (en 1638)
  • François de Sassay (en 1666)
  • un autre François de Sassay (en 1732)
  • Jules-Armand de Sassay (en 1769)
  • Ours-Armand-Marc de Sassay (en 1784-1791)

Le château actuel a été bâti, en 1880, par la famille Wolf, originaire d’Alsace.

Il présente 5 niveaux, du rez de jardin jusqu’au dernier étage.

Les hauteurs de plafonds vont de 4 mètres à 2 mètres pour le dernier étage (chambres des domestiques).

Les étages sont desservis par deux escaliers en bois, le premier richement ornementé, ne dessert que le premier étage, les appartements des propriétaires. Le second, plus petit, vous emmène du rez de jardin jusqu’au dernier étage.

Les façades Nord et Sud montrent une rigoureuse symétrie. Au centre, l’avant corps est encadré par deux ailes de deux travées et est précédé d’un perron. La construction est en moellons enduits mais les chaînages et toutes les ouvertures sont très soulignés par des pierres de taille. Sur l’avant corps central, une sculpture représente Jean Wolf, le fils des bâtisseurs du château.

Sur la façade Est, une sculpture de cigognes nous rappelle l’origine de la famille Wolf.

Dans son enceinte, entouré de murs en pierre de taille de tuffeau, une forêt est dominé par un majestueux cèdre du Liban qui à 300 ans.

Certaines de ses dépendances datent du 16ème siècle, comme la tour ronde qui est accolé à la ferme et la petite maison derrière le château qui était l’écurie.

Son pigeonnier carré date du 19ème siècle, ainsi que la grange dans sa continuité permettant de stocker le foin et la paille.

Edmond Wolff, fut maire de la commune de Trogues au XIXème siècle, directeur de l’école de médecine de Tours. Il épousa La fille de Mathurin Martin, notaire et maire de Ste Maure de Touraine.

Ils eurent un fils Jean Wolff, à l’âge de 27 ans pour son père et 22 ans pour sa mère. A l’âge de deux ans, ses deux parents décèdent de la tuberculose. Il est élevé par sa grand-mère maternelle à Châtellerault. Après des études au séminaire, il devient prêtre en 1928. Il est envoyé à Madagascar en 1931 et devient archevêque à Diégo-Suarez après la seconde guerre mondiale. Il décède en 1990 dans la région où il revient pour sa retraite.

Dans les années 70, le domaine est racheté par le syndicat Général des Personnels Non Enseignants de l’Education Nationale, qui en font un camping et un centre de vacances pour leurs adhérents.

Puis il est racheté en 2002 par des propriétaires privés qui développent une activité touristique.

En 2024, Fabienne et Philippe Marmin, ont pour objectif de continuer l’histoire de ce domaine en le respectant et en perpétuant cet héritage historique. Nous avons à cœur de le faire partager aux voyageurs des temps modernes afin qu’ils profitent de tout son charme, de sa tranquillité et de son authenticité.